Rencontre avec Clean My Calanques
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Pouvez-vous vous présenter ?
Julia : Je m’appelle Julia, je suis responsable des relations publiques pour l’association Clean my Calanques depuis maintenant 2 ans. Et, j’étais bénévole avant !
Céline : Et moi je m’appelle Céline, je suis responsable communication de Clean my Calanques depuis 6 ans. Soit depuis la création de l’association en 2017. Éric Akopian, le président et cofondateur de l’association, est notre meilleur ami.
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Pouvez-vous présenter Clean my Calanques ?
Julia : Clean my Calanques est une association marseillaise créée en 2017, qui milite pour la préservation de l'environnement et qui a pour ambition de sensibiliser l'ensemble de la population aux enjeux environnementaux. Une à deux fois par mois, on organise des dépollutions sur le littoral, auxquelles on convie le plus de monde possible. Au-delà de réunir les gens pour dépolluer, on essaye d’en faire un moment fun et convivial. On organise aussi des sensibilisations à la protection de l’environnement et aux enjeux du territoire dans les entreprises et dans les établissements scolaires, de la maternelle aux universités.
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Comment est venue l’idée de Clean my Calanques ?
Céline : L’idée est venue d’Éric. À l’époque, il faisait beaucoup de footing dans les Calanques et dans des territoires escarpés parce qu’il était militaire. Il a été choqué du contraste entre la beauté des paysages et la crasse qu’on y trouvait. Un jour, il a fini par se dire que cette situation n’était plus acceptable. Et, qu’on ne pouvait pas rester les bras croisés. Il nous a dit « On est jeunes, on a de l’énergie, on est une bande de copains, venez on fait quelque chose ! » . C’est comme ça qu’ont commencé les dépollutions ! On se baladait, on faisait des randonnées presque classiques. La seule différence ? On emmenait avec nous un sac et une paire de gants. Et, on ramassait tout ce qu’on trouvait sur notre chemin. Grâce à ça, on a participé à rendre Marseille plus propre. Au fur et à mesure, ça s'est développé pour devenir l’association existante aujourd’hui.
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Quels sont les temps forts de l’asso Clean my Calanques ?
Céline : Le premier temps fort de l’association a été en octobre 2017, 6 mois après notre lancement. On a lancé notre première parodie de rap : un clip dans les calanques, où on reprenait PNL. On a appelé ça LPN, La Planète Niquel. C’était une reprise avec des paroles écolos. Ça a fait le buzz : les médias locaux en ont parlé et le clip s’est répandu sur les réseaux sociaux. Ça nous a offert une première belle visibilité. C’est grâce à ça que nous sommes passés, dès la dépollution suivante, d’une dizaine de potes à une cinquantaine de personnes avec des bénévoles qu’on ne connaissait pas. 2 ans plus tard, on a décidé de refaire un clip en reprenant Bande Organisée pour Cleaner Organisé. Encore une fois, ça nous a offert beaucoup de visibilité.
En plus des clips on a fait plein d’opérations avec des influenceurs comme Michou ou Enjoy Phoenix. On a aussi lancé des événements, comme le festival Clean my Calanques en mai dernier, qui a été pour nous un énorme pas en avant.
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Quels sont vos projets ?
Julia : On continue les dépollutions et les sensibilisations évidemment ! Mais on a aussi d'autres beaux projets en cours, notamment un contrat de partenariat avec l’Olympique de Marseille depuis l’année dernière. Pour lequel, on essaye de sensibiliser les supporters à la préservation du territoire, de Marseille et des alentours du stade.
On travaille également sur les « Brigades Vertes ». Ce projet a été créé pour les nombreuses personnes qui avaient envie de s’engager. Sans pour autant, prendre le temps de venir aux dépollutions les dimanches. L’idée de ces « Brigades Vertes » est de créer des groupes de quartier qui dépolluent leurs rues. Concrètement, on les met en relation sur WhatsApp, on leur fournit les pinces, les gants et les sacs pour qu’ils puissent dépolluer leur quartier en toute autonomie et créer du lien aussi entre eux.
Pour toucher des cibles différentes et pas seulement des écolos aguerris, on a aussi réalisé des vidéos de sensibilisation avec des sportifs. Elles les mettent en scène dans leur discipline avec un déchet pour montrer que l’on peut adopter des gestes simples. On est également présents sur les festivals de la région (Marsatac, Delta Festival...) et on va diffuser les vidéos là- bas. On veut toucher le plus de monde, de castes sociales, écologiques et professionnelles possible.
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Pourquoi une collaboration avec Nénés ?
Céline : La collaboration avec Nénés est importante pour nous car on est soucieux de l’impact au-delà des déchets parce que l'écologie, c’est beaucoup plus vaste. Chez Clean my Calanques, nous avons par exemple décidé d’arrêter de produire des tee-shirts Clean my Calanques : on préférait floquer des tee-shirts existants déjà dans nos armoires plutôt que d’en produire de nouveaux.
Nénés fait très attention à sa production et à sa chaîne de valeur. La marque est attentive à tous les petits détails qui n’en sont pas : comment le tissu est travaillé, d’où il vient, où et comment le produit est fabriqué. Pour toutes ces raisons, et parce que nous partageons des valeurs communes, on a trouvé ça très cool de travailler ensemble. On sait que les gens vont continuer à s’habiller donc autant que ce soit chez des marques soucieuses de leur impact sur l’environnement !
En plus, la chemise est très belle mais aussi, et surtout, fabriquée en lin ! C’est une matière locale qui consomme très peu d’eau et qui n’a pas besoin de pesticides pour pousser. Sans compter que tous les maillots Nénés sont faits à partir de fibres recyclées obtenues grâce aux déchets ramassés dans les océans donc finalement, les engagements de Nénés contribuent vraiment à la mission de Clean my Calanques !
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À quoi serviront les fonds récoltés ?
Julia : Le don de Nénés va nous permettre de faire des sensibilisations gratuites dans les écoles mais également de financer une partie de nos dépollutions. Par exemple, pendant nos dépollutions, on offre à boire et à manger aux bénévoles, on fait venir des DJ, on organise des cours de sport pour rendre ce moment encore plus convivial, et tout ça a un coût.
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Le mot de la fin ?
Céline : Ce qui est hyper important pour nous aussi, c’est de laisser l’opportunité aux gens de se questionner petit à petit. Ça n’existe pas l’écolo parfait, l’important c’est de s’interroger et de prendre conscience de nos actions et leurs impacts : comment je me déplace, qu’est-ce que je mange, comment je m’habille… Petit à petit, on peut améliorer tout ça. Le but n’est pas de changer du tout au tout, du jour au lendemain.
Avec Nénés, on veut montrer que chacun a le pouvoir d’améliorer sa consommation et d’avoir un impact plus positif sur l’environnement.
Si vous voulez en savoir plus sur notre association vous pouvez nous retrouver juste ici sur notre site.